Webinars series on biodiversity/nature approaches for companies

Quelles devraient être les compétences d’un manager de la nature en 2024 ? En effet, le rôle du « nature manager » ou écologue en entreprise, sort de la sphère des scientifiques (ONG comme administrations) et s’enrichit de nouveaux besoins. En quelques mots, il y a consensus pour énumérer les compétences suivantes (plutôt centré sur le contexte d’entreprise et cabinet conseil) :
1️⃣ Forte expertise sur le fonctionnement de la biodiversité, écosystèmes et espèces. Rien de spécial mais bien de le rappeler.
2️⃣ Analyse et évaluation, pour prioriser les enjeux selon le contexte et/ou entreprise. D’où la nécessité de suivre le développement des outils et méthodes.
3️⃣ Leadership et interdisciplinarité. Intégrer des métiers différents et faire collaborer diverses parties prenantes.
4️⃣ Pensée stratégique, car l’intégration de la nature est une tâche de longue haleine. Donc autant avoir des idées sur les résultats attendus à +1, +5 et +10 ans.
5️⃣ D’autres à citer en vrac : sensibilisation, créativité, analyse de données, conformités réglementaires et enfin sens de affaires.

Sources : recherche Copilot avec « Quelles compétences pour un manager biodiversité d’une entreprise » et « What skills should a chief nature officer have?», article de James Borrell sur les 10 compétences essentielles de l’écologue, article du cabinet de recrutement Zippia sur le profil d’un.e gestionnaire des ressources naturelles

Mais, ne manque-t-il pas une compétence ? La résilience, œuf corse ! Car n’oublions pas les freins : la sous-dotation budgétaire, la discordance entre l’urgence et la couverture médiatique, un discours souvent négatif, l’image du gentil écolo farfelu qui peut vivre uniquement d’eau fraîche. Et la santé mentale de cette population est souvent malmenée (Lucas Brunet, 2020)

Personnellement, pour entretenir cette résilience, je 🏃🏽. Et dans la nature, car le bénéfice est encore plus grand (voir Chang Chia-chen et al, 2024). Fournir un effort pour recharger ses batteries, même si ma tête, voir photo, dit le contraire 😅. D’autres approches existent : connecter avec ses pairs, s’appuyer sur les succès, séquencer le travail. L’UICN propose un bel article à ce sujet : Prendre soin de ceux qui prennent soin de l’environnement.

D’autres écrivent. Jessie Panazzolo
a créé un blog de très grande qualité sur le sujet : The Lonely Conservationists. N’hésitez pas à y vous ressourcer 😉

Avec 🫶🏼 et 💡 par BioPerf.biz

#trail #durabilité #conservation #naturepositive

Liens des deux articles ci-dessus

– Lucas Brunet, 2020: Face à l’angoisse écologique: stratégies émotionnelles et engageemnts épistémiques en sciences de l’environnement, in Tracés. Revue de Sciences Humaines.

– Thomas Pienkowski and al., 2021: Balancing making a difference with making a living in the conservation sector, in Conservation Biology

Chia-chen Chang and al., 2020: Life satisfaction linked to the diversity of nature experiences and nature views from the window, in Landscape and Urban Planning.