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Les dépendances des entreprises vis-à-vis de la nature. Grand sujet, qui a toujours existé dans les entreprises, mais qui a connu des développements très intéressants.
Autant les impacts des entreprises sur la #nature deviennent un sujet correctement couvert (outils, reporting, lois,..), autant les dépendances restent assez en deçà de leurs radars. Le #tnfd combine toujours impacts et dépendances, le #SBTN ne les évalue pas, le #CSRD renvoie au #tnfd. En effet, les entreprises ont généralement intégré ce lien dans leur gestion des risques, mais de manière indirecte, sans suivre les variations de la fourniture des services de la nature. Elles utilisent des indicateurs financiers qui omettent une partie du risque (impact du #réchauffement climatique, épuisement de l’#écosystème concerné, probabilité d’une nouvelle protection,…).
La gestion de ces dépendances va-t-elle se développer au sein des entreprises ? C’est une question à 3 000 milliards d’euros (pour rappel 1 000 milliards = 1 million de millions 🙁). Oui, c’est la somme des actifs fortement dépendants de la nature gérés par les banques européennes(Banque centrale européenne, 2023). Et la santé de la majorité des services de la nature est mauvaise (voir figure ci-dessous). Alors oui, ce sujet est appelé à se développer.
Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD ) fournit un cadre très concret ( » dependency pathway « ) pour définir ses dépendances avec trois variables : ce qui change dans l’activité de l’entreprise, l’état de la nature qui en résulte, et la disponibilité ultérieure du service. Le simple fait de commencer à décrire ses principales dépendances de cette manière ouvrira de nouvelles perspectives et solutions(#innovation). Voir la figure ci-dessous sur cette voie.
Les outils d’identification et de hiérarchisation des risques permettent déjà une évaluation sérieuse. Leur variété permet de s’adapter à tous les budgets. Le #BiodiversityRiskFilter hiérarchise les risques, en plus (en fonction de la localisation, outre les spécificités de chaque entreprise). Toutefois, les catalogues en ligne permettent de gagner du temps. Voir la figure ci-dessous pour plus de détails.
De plus, cette dépendance est également vécue par chacun d’entre nous. C’est aussi une opportunité car elle procure bien-être et santé. 120 minutes par semaine suffisent, et nul besoin de gravir l’Everest (Tenzing et Hillary, 1953 😆). C’est un levier puissant pour activer les collègues, avec des lieux qui inspirent (par exemple le Centre Nature et Découvertes, Versailles, France). Consultez la figure ci-dessous pour découvrir d’autres actions qui vous aideront à traverser l’hiver et à découvrir la nature.
Enfin, pour comprendre les dépendances de vos entreprises, rien de tel que de bouger et de se confronter à ses limites. Merci à tous les participants qui ont pris part à l’activité Wigii.org-nature. Du temps géologique pour fournir du pétrole, des millénaires pour bénéficier du lithium et des mois pour le coton, la restauration d’un service joue avec le temps (voir image ci-dessous).
🙏 à Sylvie Gillet pour cette invitation à apporter des contributions personnelles au GT Biodiversité & Entreprises ORÉE, 23.11.23.




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